De jeunes chefs d’entreprise qui croient en l’avenir de l’écoconstruction et travaillent pour. Ils se croisent assez peu, entre les rendez-vous des uns et les chantiers des autres. (photo isabelle louvier)
«Il ne nous manque plus qu’une table de ping-pong ! » Pas assez nombreux encore pour créer une équipe de foot mais suffisamment pour animer la pièce de vie de Domolandes, et faire douter ceux qui ne voient dans ce pôle de la construction durable qu’une coquille de bois vide. Ce soir-là, ils sont six, six jeunes chefs d’entreprise ou responsables de bureau d’études, à rire, échanger, parler de leurs objectifs, de leur carnet de commandes.
Dans la réalité, ils se croisent peu, tant ils courent toute la journée de rendez-vous en chantier. Ils ont la trentaine, la gnaque, et tous ont fait le choix de se lancer dans les métiers du bâtiment, souvent dans des secteurs dits « de niche ». Sans nier la conjoncture difficile, ils incarnent un défi à la morosité ambiante.
Chacun sa route, chacun son chemin. Certains commencent, d’autres bifurquent, tous à l’affût des nouvelles normes, des nouvelles lois, des mesures gouvernementales sur le logement social, pour être les premiers, les plus performants. Et, dans ce domaine, se retrouver à Domolandes constitue pour la majorité un atout.
« L’endroit devient identifié comme un pôle où l’on va trouver des entreprises qui ont une expertise dans le domaine de l’écoconstruction », explique Jean Borghetti, responsable marketing et communication. « Sur place, nous leur apportons toute l’infrastructure, l’information, la formation, les réseaux dont ils ont besoin pour se développer. Entre eux aussi le lien se fait. Ils sont souvent complémentaires et peuvent s’apporter mutuellement de l’expérience, voire des clients. »
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