Les chercheurs travaillent également sur la performance des composites biosourcés associant une fibre de renfort naturel à une résine. C'est une voie prometteuse car, contrairement au carbone et au verre, qui sont ciselés dans la mécanique du recyclage, les fibres végétales conservent l'intégrité de leur structure et leur propriété, même si elles s'effilochent.
Mais il y a un problème : les outils de broyage les brûlent. Arkema, l'université de Louvain et les Mines ont trouvé la solution : un procédé d'extrusion à l'eau qui annule les frottements néfastes. Partant de cette base, le groupe chimiste veut pousser plus loin cette avancée en développant un composite 100 % biosourcé associant des fibres de lin à sa résine Rilsan fabriquée à partir d'un dérivé d'huile de ricin. La recherche verte est en marche.[...]