Certes, le bois, la paille, le chanvre... disposent d'atouts indéniables à l'heure des arbitrages en faveur de systèmes constructifs plus écologiques, et leurs entreprises évoluent déjà dans un environnement industriel relativement structuré. Mais qu'en est-il des coûts et surcoûts auxquels sont confrontés les professionnels des biosourcés ? Les acteurs de terrain sont-ils suffisamment formés pour utiliser ces matériaux ? Et la puissance publique soutient-elle suffisamment ces filières parfois encore balbutiantes ? Batiactu poursuit la réflexion sur le sujet.

 

L'argument des surcoûts engendrés par l'utilisation des biosourcés, traditionnellement brandi par leurs détracteurs, est vite balayé par les spécialistes du sujet : "Les constructions utilisant des matériaux biosourcés sont au prix moyen du marché avec des performances environnementales, thermiques et de confort qui sont plutôt dans le haut de gamme",[...]