Les bétons végétaux sur la voie de la normalisation

Le projet de normalisation des granulats pour bétons biosourcés vient de franchir une étape clé : ils disposent d'une méthode et de critères pour leur caractérisation.

« Pendant trois ans, avec nos partenaires (1), nous avons oeuvré pour caractériser ces matériaux dont les caractéristiques sont très différentes », résume Bernard Boyeux, directeur de BioBuild Concept. Cela avec un objectif : permettre leur massification en levant le principal frein à leur développement : l'absence de cadre
normatif qui se traduit par des problèmes d'assurabilité.

La restitution NG2B , acronyme de Normalisation granulats pour bétons biosourcés , vient d'avoir lieu.

Le document de travail d'une soixantaine de page a permis de dresser l'état de l'art en matière de granulats végétaux d'identifier les caractéristiques techniques à prendre en compte et de décrire les processus pour les mesurer .

Enfin, il s'agit de voir comment la future norme pourra s'intégrer dans le corpus de textes existants.
Teneur en eau, taux de poussières et de fibres...

Au final, six caractéristiques ont été retenus pour qualifier les granulats issus de chènevotte, de miscanthus, de balle de riz, de moelle de tournesol, anah de lin, paille de blé...

« Il s'agit d'abord de leur granularité avec leurs dimensions, dont leur allongement car elles vont déterminer les usages ultérieurs », commente Stéphane Hans, enseignant chercheur à l'Ecole de l'aménagement durable des territoires (ENTPE).

Les experts se sont ensuite intéressés à la teneur en eau , un paramètre important pour des

Les bétons végétaux sur la voie de la normalisation

Les bétons végétaux sur la voie de la normalisation

Partagez ces informations