L’imagerie pour accélérer l’innovation végétale

***L’imagerie pour accélérer l’innovation végétale
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Produits agricoles et agro-alimentaires, produits cosmétiques et phytothérapie, matériaux biocomposites et biosourcés, vêtements et objets du futur… Le règne végétal a de beaux jours devant lui face à une demande qui ne cesse d’augmenter. Pour y répondre, les entreprises cherchent et innovent, et l’imagerie peut les accompagner, dans la connaissance intime du végétal pour :

  • mieux comprendre la croissance d’une plante, l’efficacité d’un intrant, le point d’entrée d’une maladie dans la plante (1)
  • observer la structure des semences
  • vérifier la composition et l’origine d’ingrédients végétaux
  • identifier où se concentrent les principes actifs de la plante pour mieux les extraire,
  • connaître la qualité et la quantité de fibres végétales utilisables pour un textile ou biomatériau.

Le Cirad, l’Inra, Montpellier SupAgro, le CNRS, proposent ainsi aux entreprises les services de leur plateforme d’Histocytologie et d’Imagerie Végétale (PHIV), dont ils ouvriront les portes le 15 février au matin.

Au programme de cette matinée (9h30-13h) : présentation des activités de PHIV, visite des laboratoires et leurs équipements. Suivront des rendez-vous chercheurs-entreprises pour répondre aux questionnements des industriels.

Une exposition de 23 images, issues de la plateforme, signée Marc Lartaud et présentée en avant-première, vous fera voyager dans l'intimité de l’anatomie des plantes.

Cet événement est co-organisé par le Cirad, Ad’Occ et l’Inra, en partenariat avec le CNRS, Montpellier SupAgro, l’Université de Montpellier, et avec le soutien de la Région Occitanie, via :

  • le co-financement apporté par la région Occitanie dans le cadre du dispositif Prime visant à rendre visible l’offre scientifique et technique des organismes de recherche régionaux auprès des entreprises.
  • l’investissement de l’équipe Ad’Occ pour co-organiser l’événement avec les organismes de recherche impliqués

L’exposition est cofinancée par le Cirad et la région Occitanie.

Numériser les lames pour les sauvegarder

Pour les entreprises ou les musées disposant d’un important catalogue de lames, la plateforme PHIV est également novatrice pour accompagner les structures dans la mise en place de collections de lames virtuelles. Il s’agit de les digitaliser et de tracer chaque échantillon par codes-barres. Les musées d’histoire naturelle pourraient avoir un vif intérêt pour ces technologies évitant la dégradation de lames de plusieurs centaines d’années.

(1) On a pu lutter contre le dépérissement du cépage de vigne Syrah, en identifiant par imagerie un marqueur histologique précoce au niveau du point de greffe. L’identification de ce marqueur précoce de la maladie, qui se déclenchait un an après la plantation, a permis de sélectionner des clones de greffons et de porte-greffes compatibles. A ce jour, si la maladie n’a pas été totalement éradiquée, cette sélection clonale contribue fortement à minimiser ses risques d’apparition au vignoble.