Gare aux solutions standard, industrielles, qui ne prendraient pas en compte la richesse du bâti. Pour le président du Croaif, «
recouvrir une maison en pierre de meule d’une couche de polystyrène est un non-sens. De telles rénovations détruisent le patrimoine qui fait l’attrait de notre région ».
Concernant la réduction de l’empreinte carbone, Fabien Gantois préconise en premier lieu de « valoriser l’existant et de ne construire que s’il y a un réel intérêt à le faire. » Il défend un recours massif aux matériaux biosourcés « dont il faut encore structurer les filières locales », mais reste ouvert à une approche pragmatique à travers « une réflexion sur le bon matériau au bon endroit ».[...]