Du Brésil à l’Inde, en passant par le Japon, l’Asie du Sud-Est et Monaco, cinq jardins du monde dialoguent avec les architectures emblématiques de la Cité internationale universitaire de Paris.
Les projets lauréats de cette deuxième édition du festival « Jardins du monde en mouvement »
Du Brésil à l’Inde, en passant par le Japon, l’Asie du Sud-Est et Monaco, cinq jardins du monde dialoguent avec les architectures emblématiques de la Cité internationale universitaire de Paris.
Le printemps vous invite à un voyage original, à la découverte des créations éphémères imaginées par de jeunes paysagistes et architectes. Grâce au mécénat de la Caisse des Dépôts, cette seconde édition du festival « Jardins du monde en mouvement » permet à la Cité internationale de révéler l’imaginaire foisonnant de ces créateurs aux univers si différents. A la Maison du Brésil, le paysage revisite le plan libre de Le Corbusier, l’un des cinq points de l’architecture moderne, pour donner libre cours à une étonnante suspension végétale. Aux abords de la Maison de l’Inde, un peuple minuscule et mystérieux a colonisé le jardin et érigé sept totems dressés en l’honneur des forces silencieuses de la nature. Dans le jardin de la Maison du Japon, les kokedamas composent avec les cerisiers presque centenaires une mélodie aux tonalités changeantes, modulées par le rythme des saisons. A la Fondation de Monaco, un banc de poissons nage en lévitation au-dessus de la mer Méditerranée, rappelant que la biodiversité de ce milieu naturel, si chère à la Principauté, est fragile. Et à la Maison des étudiants de l’Asie du Sud-Est, un virus de sel nous alerte sur la contamination des terres arables du Delta du Mékong par des eaux salines, qui impacte la culture traditionnelle du riz.